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Article mis en avant

Partage de coups de cœur « Mon corps, mon choix »

Dans le cadre des Nuits de la lecture, nous nous sommes retrouvés vendredi 19 janvier pour partager nos coups de cœur de livres, films ou musiques sur la thématique « Mon corps, mon choix ».

Une quinzaine de personnes ont participé à la rencontre. Voici la liste des titres partagés.

Les liens en gras renvoient au site lirici si un exemplaire existe dans une bibliothèque du réseau.

Les autres liens renvoient à d’autres informations s’il n’y a pas (ou pas encore) d’exemplaire dans une des bibliothèque du réseau.

A lire :

A écouter :

A voir

Des artistes

Un grand merci à l’ensemble des personnes participantes !

Retrouvez aussi les Rencontres de l’égalithèque de l’espace Femmes, Steredenn, à Dinan.

Déplacer la lune de son orbite, Andréa Marlongo

Devant les œuvres d’art venues de tous les continents et exposées dans nos musées, inévitablement se pose la question des circonstances dans lesquelles elles y sont parvenues. Ne faudrait-il pas « informer les visiteurs de nos musées et leur faire prendre conscience de la provenance du tableau ou de la statue qu’ils sont en train d’admirer » ? Un paysan de Milo trouve en labourant son champ une statue mutilée. Le marquis de Rivière est intéressé et la lui achète ; l’ambassadeur de retour en France offre cette admirable statue de Vénus à Louis XVIII qui en fait don au Louvre. Certaines œuvres viennent de la répartition des découvertes archéologiques, d’autres sont des extractions de pays colonisateurs. (La France qui possède quatre-vingt-dix mille œuvres du patrimoine africain a restitué au Bénin en 2021 les vingt-six œuvres du trésor d’Abomay.) Beaucoup ont fait partie d’un « butin de guerre » …

Stock, Ma nuit au musée, 2023, 220 p.

Très récemment, le 11 janvier 2023, la ministre britannique de la culture s’est à nouveau opposée à la restitution des quatorze métopes du Parthénon : « Elles appartiennent, dit-elle, au Royaume-Uni où nous avons longtemps pris soin d’elles. » A qui appartiennent ces trésors antiques ? Voilà bien la question. Combien de prétextes sont depuis deux siècles opposés à la Grèce pour éviter la restitution des marbres du Parthénon ! : « Nous leur avons rendu service, les Grecs devraient nous remercier ». Ils auraient sûrement été détruits par les Turcs. « C’est une chance pour l’humanité qu’ils soient en sécurité à Londres. » Mais la Grèce est devenue indépendante en 1830, oui, mais la pauvreté, l’incompétence étaient de trop grands facteurs de risques et puis Londres est beaucoup plus central géographiquement pour permettre un accès pratique aux visiteurs…

Andrea Marcolongo, helléniste italienne, est troublée par cette question pendant la nuit qu’elle accepte, et avec quelle satisfaction, de passer à Athènes, au nouveau musée de l’Acropole. Vingt-cinq mille mètres carrés à sa disposition, elle le ressent comme « un privilège inédit » accordé à « la plus philhellène des écrivains. ».

En fait, elle a accepté de passer la nuit « dans un musée vide ». « Le Parthénon est aujourd’hui le symbole universel du manque et du vide. De tout ce qui a été livré à la négligence et à la dévastation. » Son livre sera donc « l’histoire de l’absence des marbres du Parthénon au musée de l’Acropole ».

A ce thème essentiel vont se mêler des confidences. Disons qu’Andrea Marcolongo se perçoit, comme le fait Annie Ernaux, en « transfuge de classe ». « Je suis, dit-elle, la fille d’un homme, qui n’avait pas fait d’études », « un fils de bouvier » qui ne parlait que le dialecte de Vicence.

C’est une italienne exilée à Paris par choix : « Je suis une migrante par caprice et par ennui ». Elle n’écrit qu’en italien alors qu’elle pourrait le faire en français mais c’est pour éviter « la coupure ultime : lorsque je cesserai d’écrire en italien, je trancherai le dernier lien qui m’unit à l’Italie ». Peut-être que la Grèce n’est pour elle qu’un « transfert » : « Je me suis fabriqué un troisième pays de cœur ». Pendant cette nuit au musée, les souvenirs, les regrets la submergent : « Devant moi, un fragment du fronton ouest du Parthénon me fait rougir d’avoir été cette fille pédante et superficielle : c’est la statue décapitée de Pandrose, déesse de la rosée, qui serre dans ses bras son vieux père Cécrops, le premier roi d’Athènes… ».

Une statue décapitée … une « sculpture gigantesque de la main gauche de Zeus tenant la foudre : le poignet du bras divin a été tranché net, les phalanges se contractent dans le vide … », « … quelques fragments de têtes, beaucoup de pieds, quelques bras, des museaux de chevaux. Mais les visages de ces hommes et de ces femmes éternels, sculptés par l’école de Phidias…ne sont plus ici ». « Cinq Caryatides restées à Athènes sanglotent la nuit devant le vide laissé par leur malheureuse sœur ». Tout, dans ce musée, est vraiment « l’histoire d’une absence ».

Romains, Byzantins, Wisigoths avaient pillé et saccagé Athènes mais n’avaient jamais touché l’Acropole. Il a fallu l’avènement du christianisme au Vème siècle pour que le Parthénon soit transformé en église qui devint mosquée au XIVème siècle pendant l’occupation ottomane puis poudrière que les vénitiens firent sauter au XVIIème siècle. Jamais les turcs ne pensèrent qu’un vestige de l’Antiquité puisse avoir la moindre valeur artistique mais pourtant aucun étranger n’était autorisé officiellement à emporter la moindre statue et l’accès à l’Acropole était strictement interdit aux étrangers. Cependant, les voyageurs du XVIIIème siècle, qui se disaient cultivés, n’imaginaient pas quitter Athènes sans un souvenir. Les statues antiques furent donc brisées pour qu’un fragment puisse être aisément emporté et ceci pour la plus grande satisfaction des turcs qui en faisaient commerce.

Il est certain que si Napoléon avait vaincu les turcs et les anglais en Egypte, c’est au Louvre qu’on viendrait voir la frise du Parthénon ! Mais c’est l’ambassadeur d’Angleterre, Lord Elgin, qui obtint du sultan la lettre officielle l’autorisant ainsi que les artistes travaillant pour lui à monter librement sur l’Acropole et y faire des fouilles. Le révérend Philip Hunt, chapelain de la délégation d’Elgin, fut le grand responsable du saccage de l’Acropole, du pillage du Parthénon. En 1803, les métopes et les frontons ont presque tous disparu, restent au sol les fragments de ce qui fut brisé.

« A croire qu’ils veulent déplacer la lune de son orbite : l’archéologue Edward Daniel Clarke décrit ainsi l’effarement des Grecs terrorisés par les agissements des Anglais, certains que l’âme de la terre hellène finirait un jour par se venger ».

La colère d’Athéna Parthénos allait effectivement s’abattre impitoyablement sur Lord Elgin. La déesse fut, je crois, bien aidée par Lord Byron qui ayant contemplé les vestiges mutilés du Parthénon, laisse à Minerve dans son célèbre poème La malédiction de Minerve, le soin de dénoncer dès 1811 l’acte prédateur et maudire l’Angleterre, Lord Elgin et toute sa descendance : « J’ai échappé aux ravages des Turcs et des Goths, mais il a fallu que ton pays envoyât un spoliateur qui les dépassât tous… », « …qu’il soit honni durant sa vie et sans pardon pour ses cendres ». « En l’espace de quelques mois, dit l’autrice, les vers de Byron, lus et traduits dans toute l’Europe, rendirent la parole aux marbres volés par Elgin… et suscitèrent une prise de conscience générale ».

De cette indignation naquit le mouvement appelé philhellénisme : la mort à Missolonghi de Lord Byron qui avait tant défendu la cause des grecs en est restée un symbole. Les écrits militants de Chateaubriand : Note sur la Grèce, de Victor Hugo, de Lamartine, le tableau de Delacroix, Le massacre de Chios, ont contribué à l’émergence d’un immense mouvement de sympathie pour les grecs, au succès de la révolution en 1830 et à la création d’un état grec moderne.

Présenté par Michèle Morel

Lettre aux écolos #11 : agir ensemble sur notre territoire local

Pour la onzième réunion des écolos anonymes, nous nous sommes demandé ce qui existe déjà sur le territoire et ce qu’on pourrait avoir en plus, pour être plus facilement écolo ensemble. On appelé cette réunion « Agir ensemble sur notre territoire local ». Voici la substantifique moëlle de nos échanges passionnants :

* Pour en savoir plus sur le Rézo pouce
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Lettre aux écolos #10 : la décroissance

Le samedi 22 avril, une dizaine d’écolos anonymes se sont retrouvés à la bibliothèque autour d’une infusion pour parler décroissance. Retour à la préhistoire, mode de vie des Amish, chômage, anti-progrès, récession, pauvreté …. pour démêler le vrai du faux sur la décroissance, les écolo anonymes se sont fondés sur cet article de Bonpote : Décroissance et préjugés.

Définitions de Timothée Parrique

Décroissance : réduction de la production et de la consommation pour alléger l’empreinte écologique démocratiquement dans un esprit de justice sociale et dans le souci du bien être

Post croissance : économie stationnaire en harmonie avec la nature où les décisions sont prises ensemble et où les richesses sont équitablement partagées afin de pouvoir prospérer sans croissance

Puis on a échangé des idées pour essayer chacun.e à notre niveau, de se diriger vers plus de simplicité pour « faire plein de petites bulles qui grandiront pour finir par faire de grandes bulles ». En gardant à l’esprit qu’il est possible d’agir à différentes échelles, voici les petites bulles qui ont été évoquées pendant la réunion et potentiellement accessibles à un grand nombre de citoyens.

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Lettre aux écolos #8 : le code de l’environnement

Les écolos anonymes se sont réunis le samedi 18 février pour comprendre ce qu’est et à quoi sert le code de l’environnement. Une réunion plus théorique que d’habitude pour un sujet un peu spécial ! En voici le contenu :

Les sources du droit a l’environnement

Les principes du code de l’environnement

Les 7 piliers du code de l’environnement

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Lettre aux écolos #7 : Militer ! pourquoi, comment ? ou pas ?

Les écolos anonymes se sont rencontrés le samedi 14 Janvier pour discuter militantisme. Merci à Linda et Edmond pour l’animation de la séance !

Voici le compte-rendu :

Pour continuer de se questionner sur cette thématique ou trouver des réponses, voici les ouvrages que vous pourrez trouver à la bibliothèque de Dinan :

Couverture de La recomposition des mondes

La recomposition des mondes

d’Alessandro Pignocchi

Une enquête sur les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. L’auteur explore l’hypothèse d’un nouveau rapport au monde, proposant une modélisation inédite des rapports des hommes aux plantes, aux animaux et au territoire

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Lettre aux écolos #6 : les fêtes et l’économie circulaire

Samedi 3 Décembre, deux écolos anonymes ont fait une présentation détaillée de l’économie circulaire près de chez nous. Je vous en livre la substantifique moëlle mais vous pouvez la télécharger dans son intégralité pour des informations exhaustives sur l’économie circulaire en France aujourd’hui :

L’économie circulaire, c’est quoi ?

L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant 

  • la consommation
  • le gaspillage des ressources
  • la production des déchets.

Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

L'économie circulaire
source : https://www.ecologie.gouv.fr
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Lettre aux écolos #5 : parler d’écologie avec son entourage

Les écolos anonymes se sont rassemblés le 19 novembre pour répondre ensemble à la question : Comment parler d’écologie avec son entourage ?

Les difficultés peuvent être nombreuses quand on aborde l’écologie avec sa famille : passer pour le rabat-joie de service, réveiller l’éco-anxiété de ses amis ou se heurter au climatoscepticisme de ses proches. La question se pose aussi sur la façon d’aborder ce sujet périlleux avec les enfants : comment les sensibiliser sans les angoisser ? Comment leur expliquer sans les traumatiser ?

En préambule, les écolos anonymes ont souligné la nécessité de s’armer de patience et de pédagogie, quand on aborde la question écologique en famille. On peut passer par le dessin, ou encore aborder la question sous un angle plus consensuel comme la santé par exemple : les pollutions de l’air et de l’eau, la malbouffe, la surconsommation ont toutes en commun d’avoir des effets négatifs tant sur le corps que sur l’environnement : les bénéfices peuvent être multiples à questionner ses habitudes !

Des outils adaptés

Esther Meunier sur Nowu nous propose des pistes dans son article Comment parler écologie sans ruiner une réunion de famille ? : un article sans nul doute salutaire pour aborder sereinement les fêtes de fin d’année qui approchent.

Dans un autre article, écrit avec Pauline Vallée, elles se demandent : Peut-on rire de la crise environnementale ? tout en partageant quelques ressources pour aborder l’écologie plus légèrement avec ses proches.

Si pour vous la question se pose plutôt de pouvoir répondre aux propos climatosceptiques ou climato-rassuristes, Bon pote met à disposition un jeu de 12 cartes sur les 12 discours de l’inaction et comment y répondre. Vous trouverez cet outil à disposition à la bibliothèque si vous souhaitez vous entraîner à dégainer les meilleurs arguments !

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Prix du Club-lecture 2022

Le 28 octobre 2022 le Club-lecture de la Bibliothèque de DINAN s’est réuni et a décerné le Prix du Club-lecture 2022 à :

Giuliano da Empoli « Le mage du Kremlin », Gallimard, 2022

Le Prix en quelques chiffres :

  • 15 livres en lice (sélection de la liste Goncourt 2022),
  • 4738 pages,
  • 52 jours,
  • 26 membres participants à ce marathon de lecture,
  • deux rencontres : les 14 et 28 octobre 2022,
  • plus de 4 heures de discussions passionnées, d’échanges riches,
  • deux tours de vote.

La soirée s’est terminée par un repas convivial au restaurant.

Giuliano da Empoli a été informé de ce prix et invité à venir nous parler de son livre …

Les membres du Club-lecture vous conseillent cette belle lecture …

https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/le-club-lecture-de-la-bibliotheque-de-dinan-decerne-le-goncourt-dinannais-au-mage-du-kremlin-b30763dc-5787-11ed-8ae7-ac0fdbb56014

Lettre aux écolos #4 : comment bien s’informer ?

Les écolos anonymes se sont rassemblés à la bibliothèque le samedi 22 octobre pour répondre ensemble à la question : Comment bien s’informer sur l’écologie ?

Des critères de fiabilité

Au printemps de cette année, des journalistes et des professionnels des médias de tous horizons ont œuvré pour créer une charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.


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