





Vues les contraintes, les limitations de sortie, et surtout le respect des règles pour combattre et vaincre ce virus invisible, vers quels terrains de jeux se tourner ?
Il y a bien quelques photos réalisées lors des sorties autorisées dans un rayon d’un km, mais pas de « déclic », pas d’ « éclair ».
Et puis un beau matin, au lever ou presque, une belle lumière qui passe au travers des feuilles de rosiers aperçue de la fenêtre de la cuisine, et le « déclic » se fait.
Ressortir l’objectif 105mm macro qui était placardisé, tourner autour de la maison, chercher l’angle de prise de vue, la lumière, les couleurs, la petite bête…
Et ainsi, tous les matins, comme un rituel, un petit tour de jardin, l’appareil en bandoulière, c’est à l’éveil de la nature auquel j’assiste, mais aussi mon éveil aux petites choses du jardin qui méritent pour le moins un coup d’œil attentif.
La feuille de l’actinidia qui se déroule, celle du poirier qui s’épanouit puis qui laisse place au fruit qui se forme, les fleurs telles l’ancolie qui mérite qu’on la regarde de plus près, le puceron et la fourmi hôtes de la rose, l’escargot qui se délecte de la feuille de kiwi, mais qui devient scargoronavinus quand il s’attaque aux feuilles de vigne…
C’est ce petit tour « au plus près » de mon jardin que je vous propose en images.
Philippe Colliot.