Atelier boutures !

Les boutures n’ont aucun secret pour vous ? Venez partagez votre savoir et vos expériences avec celles et ceux qui ne savent pas faire ! Venez avec vos plantes pour les bouturer et les troquer avec les autres participant.e.s, et approvisionner la bouturothèque.

PS : si vous n’avez pas de plante à bouturer, sachez qu’il y en a à la bibliothèque !

A bientôt !

Christelle

Une rencontre pour les jeunes écolos

L’association Steredenn propose une rencontre pour les jeunes de Dinan et de ses alentours, et qui ont envie de se mobiliser sur la question environnementale. Le prochain rendez-vous se tiendra le mardi 1er Février de 18h30 à 20h30 autour d’un verre au Vieux Saint-Sauveur, dans le centre de Dinan.

Julie répond à vos questions au 07 65 17 56 16 et sur sa page Instagram.

Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #4

Les participant.e.s à l’atelier d’écriture que Jean-Yves Ruaux anime à la Bibliothèque municipale de Dinan vous offrent des contes qu’ils ont conçus et écrits lors de la dernière séance de l’atelier pour 2021, le 11 décembre dernier. La prochaine séance se tiendra le samedi 15 janvier 2022. Le sujet sera Les journaux intimes. Inscriptions gratuites auprès de mp.larsonneur@dinan.fr

Ces quatre contes sont publiés les samedis en janvier. Et voici le dernier. Bonne lecture !

4. « Il était deux fois, peut-être trois…. »

Trois Horaces, trois Curiaces toute une guerre !

La guerre des trois n’aura pas lieu

Ils étaient quatre mais on dit « trois » mousquetaires

Trois hommes dans un bateau

Trois pommes pour la hauteur

Trois fois rien

Moins que rien, peut-être ?

En intelligence collective, deux et deux font trois

L’inévitable marchande de foie de Troyes

Une valse à trois temps, une valse à trois temps

Plus ou moins, je trois en toi, mon Dieu

Quatre fois trois

Et treize à la douzaine

Trois p’tits points…

Patricia Barthélémy

Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #3

Les participant.e.s à l’atelier d’écriture que Jean-Yves Ruaux anime à la bibliothèque municipale de Dinan vous offrent des contes qu’ils ont conçus et écrits lors de la dernière séance de l’atelier pour 2021, le 11 décembre dernier. La prochaine séance se tiendra le samedi 15 janvier 2022. Le sujet sera Les journaux intimes. Inscriptions gratuites auprès de mp.larsonneur@dinan.fr

Ces quatre contes sont publiés les samedis en janvier. Bonne lecture !

3. La sorcière de la Mère Pourcel

Alicia venait de Syrie. Elle habitait Dinan avec sa famille depuis quelques semaines. Il faisait très froid cette année-là autour de Noël.

Sur le chemin que l’enfant prenait tous les jours pour aller mendier, une grande maison sombre se dressait. Tordue, grise, obscure. Aucune lumière ne l’éclairait jamais. Alicia était à la fois fascinée et effrayée par cette grande maison. Elle, qui venait d’un pays lumineux, souffrait de la grisaille des mois noirs bretons. Souvent, dans le réduit du Poulichot qu’elle habitait maintenant avec sa famille, elle rêvait de ciel bleu, de soleil et de la chaleur du village qu’elle avait dû quitter précipitamment .

Le bruit des armes hantait encore ses oreilles.

Quand elle passait devant la grande bâtisse en bois et en torchis, elle se sentait aussi menacée que quand les roquettes sifflaient.

 Muette ! Abracadabrette ! Saperlipopette !

Un jour, elle vit une vieille femme sortir de la grande maison. C’était une vieille courbée, bossue peut-être, enveloppée dans un manteau noir. Elle avait le nez couvert de verrues et était incroyablement laide. Elle fermait à clé la porte en jetant des regards à droite, à gauche comme pour vérifier que personne ne l’avait vue.

Alicia se figea le cœur battant.

La sorcière, car vous l’avez deviné c’en était une, prit l’enfant dans son regard, tournant son index gauche à hauteur de sa poitrine et dévoilant quelques chicots jaunes dans sa bouche puante, elle chuinta : « Tu es au mauvais endroit au mauvais moment ! Toi, la nuit de Noël, tu auras peur, tu auras froid, et tu mourras peut-être ! En attendant, tu seras muette, abracadabrette ! Saperlipopette. » Et elle s’évapora.

La fillette, terrorisé, essaya de dire « maman »… mais sa voix s’était évaporée avec la sorcière. Elle ne pouvait plus appeler au secours, ni  mendier. Elle ne pouvait plus rentrer chez elle sans voix et sans piécette. Elle n’oserait même plus passer devant la maison de la sorcière.

La fée des Petits Diables

Elle commença à errer dans les rues de Dinan, serrant son imperméable trop grand.

Elle finit par s’arrêter dans le Parc des Petits Diables, pensant qu’aucune sorcière ne viendrait affronter les parents qui promenaient leur progéniture.

Assise sous un taillis, elle entendit une toute petite voix : « Alicia, Alicia, ne crois pas Pourcella ! Délivre-moi du pyracantha et de bonnes choses tu auras ! » L’enfant regarda sous les branches de l’épineux et vit une petite créature multicolore, aux ailes transparentes, coincée dans une énorme toile d’araignée. Délicatement, elle délivra le petit être radieux qu’elle prit au creux de sa paume.

« Je suis la reine des fée de Dinan, et puisque tu es si aimable et si serviable, je vais conjurer le sort de Pourcella la maîtresse sorcière ; cependant, ma force n’est pas assez grande pour lever totalement le sort. Tu ne pourras survivre à la nuit de Noël et récupérer ta voix que si tu utilises ceci intelligemment », elle fit alors apparaître une petite pochette d’une vingtaine d’allumettes comme on en voyait autrefois les fumeurs en utiliser.

Deux jours passèrent. Alicia avait erré, passant deux nuits, seule dans la ville illuminée. Elle s’inquiétait pour sa famille qui devait s’inquiéter pour elle. Peut-être était-elle recherchée par la police. Elle se sentait devenir faible, elle ne souffrait même plus de la faim.

Le soir du 25 décembre, une pluie glaciale rendit les pavés de Dinan terriblement glissants. Alicia les avait observés : les boutiques fermaient une à une, les passants se pressaient pour rentrer chez eux, bien au chaud, pour préparer Noël.

Elle avait compris qu’une cérémonie aurait lieu cette nuit-là et elle avait dû quitter son bien modeste refuge, une église peut-être, sans vraiment savoir que c’était un lieu de culte, pour ne pas se faire remarquer.

Ses pas la menèrent aux environs de minuit vers la maison de Pourcella. A bout, elle se laissa glisser contre la lourde porte, jusqu’au sol. Assise là sans même la force de pleurer, elle abrita ses mains dans les poches de son vêtement et sentit… les allumettes.

Elle en alluma une qui lui rappela le grand soleil et elle se sentit étrangement réconfortée. Mais elle brûla bien vite cette petite allumette. Alors elle en alluma une autre puis une autre… Quand les paroles de la fée retentirent dans sa tête « intelligemment »… Elle fit un petit tas des petits bouts d’allumettes, y mit le feu avec la dernière, glissa la pochette, puis son écharpe dans les flammes timides contre la porte en retrait du vent et de la pluie.

Quelques minutes plus tard, la vieille maison sombre était en flammes… Les pans de bois !

Les pompiers arrivèrent rapidement, mais dame ! Une nuit de réveillon ! La maison flamba complètement. Un sacré spectacle son et lumière pour le noël des voisins.

On ne retrouva rien de la Mère Pourcella.

« Maman »… le premier mot d’Alicia à son réveil dans une chambre de l’hôpital, sa mère près d’elle. Plus tard, le pompier qui l’avait trouvée, roulée en boule un peu plus loin lui raconta que le feu avait probablement atténué l’état d’hypothermie dans lequel elle était. En quelque sorte l’incendie dont on ignorait l’origine l’avait sauvée. Un mal pour un bien !

Patricia Barthélémy

Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #2

Les participant.e.s à l’atelier d’écriture que Jean-Yves Ruaux anime à la Bibliothèque municipale de Dinan vous offrent des contes qu’ils ont conçus et écrits lors de la dernière séance de l’atelier pour 2021, le 11 décembre dernier. La prochaine séance se tiendra le samedi 15 janvier 2022. Le sujet sera Les journaux intimes. Inscriptions gratuites auprès de mp.larsonneur@dinan.fr

Ces quatre contes seront publiés les samedis en janvier. Bonne lecture !

2. Le joli Noël de la Belle
au Bois de Dinan

« 100 ans ! hurlait-elle, j’ai dormi 100 ans et vous voudriez que je sois raisonnable. Vous voudriez que je fasse les choses tranquillement sans bousculer les traditions. Mais que nenni ! Ma marque  »Belle au bois dormant » doit devenir la première dans l’univers de l’hôtellerie du luxe, du repos mais aussi de la fête et de la  »night ». J’ai assez attendu pour avoir le droit maintenant de festoyer tout mon saoul !  Le Bistrot du Viaduc, c’est pas juste pour les Côtissois ! »

Aurore, en effet, avait décidé de ne plus se cantonner au château d’Ussé. Ussé était le vrai château de la Belle au Bois Dormant, un château romantique en diable, avec ses tourelles en poivrière, ses toitures d’ardoise marine et ses murs tout blancs. Un peu comme le Hac, le château du Quiou, mais en nettement plus grand. Pourtant, il ne suffisait plus à la Belle qui avait longuement mûri son ambition en un siècle de sommeil sans rêves.

Lire la suite « Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #2 »

Silence on tourne …

Du 11 au 13 janvier 2022, des élèves du lycée de Bréquigny option cinéma investissent la salle Mathurin-Monier pour la réalisation d’un court-métrage. Bon tournage à eux !

Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #1

Les participant.e.s à l’atelier d’écriture que Jean-Yves Ruaux anime à la Bibliothèque municipale de Dinan vous offrent des contes qu’ils ont conçus et écrits lors de la dernière séance de l’atelier pour 2021, le 11 décembre dernier. La prochaine séance se tiendra le samedi 15 janvier 2022. Le sujet sera Les journaux intimes. Inscriptions gratuites auprès de mp.larsonneur@dinan.fr

Ces quatre contes seront publiés les samedis en janvier. Bonne lecture !

Le Korrigan des Petits-Fossés

Nous étions le 24 décembre. Et pour Louise, la fête s’annonçait morose. En arrivant au marché de Noël de Dinan, Louise remarqua aussitôt un monsieur étrange de petite taille qui se tenait à moitié camouflé par l’abattant de son échoppe. Il avait le crâne couronné d’une sorte de stetson en cuir aux bords courts qui laissait entrevoir de grandes oreilles. Une longue barbe rousse faisait cravate sur sa chemise blanche et deux tresses bizarres descendaient sur sa redingote grenat.
Tandis que la fillette tirait sur le bras de son père, le bonhomme la fixa longuement. Ses yeux brillants la firent frissonner. Et elle sut qu’elle avait raison. Le père de Louise n’écoutant pas, elle l’amena jusqu’à la cabane blanche sertie d’étoiles brillantes et de flocons nacrés.
Sur l’étal étaient disposées de magnifiques figurines. Elles étaient troublantes de réalisme. On aurait dit des enfants de porcelaine ou de mignons angelots.
En y regardant de plus près, Louise remarqua que leurs yeux bougeaient. Monsieur Poulpiquet – c’était son nom – cherchant à capter son attention engagea rapidement la conversation avec le papa. Peu après, ce dernier se détourna pour chercher des yeux son épouse. Mais elle avait déjà gagné les Dinannaises.

Lire la suite « Les contes de Noël de l’atelier d’écriture #1 »

Bienvenue à nos nouvelles locataires !

Peut-être les avez-vous déjà rencontrées ? Elles peuplent et ornent depuis les vacances de Noël les différents espaces de la bibliothèque…

Toutes de verdure, nous espérons que ces alliées précieuses rendront vos visites encore plus agréables… ce qui est sûr, c’est que toute l’équipe se réjouit de leur arrivée dans nos murs, et leur souhaite de prospérer et de se développer !

Nous vous les présenterons individuellement lors de prochains articles, en attendant, vous pouvez vous amuser à les retrouver !

Bienvenue à elles, et merci à notre Dame Nature
pour cet embellissement !

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